“ DIOS SIGUE BUSCANDO ENTRAÑAS DONDE ENCARNARSE, SILENCIO DONDE HACERSE PALABRA”

El misterio de Dios , que se hace niño por amor, es insondable, demasiado grande para que lo asumamos y nos dejemos transformar.
La liturgia de éste día ensancha la tienda de nuestro corazón: “ El pueblo que caminaba en tinieblas vió una luz grande.. Estas palabras llenas de esperanza, no son algo del pasado, sino del presente. El pueblo vió”…a veces nuestras cegueras nos hacen caminar a tientas provocando en nosotros una contradicción porque nos relacionamos con el Dios de la vida, somos amantes de ella, la promocionamos pero el hecho de caminar o avanzar a “tientas” quita en nosotros y en los demás el afán de promoverla.
El concierto de Dios, su armonía, su paz, son continuas, sus apariciones están presente a todas horas, si no las vemos será porque no sintonizamos bien y lógicamente no lo descubrimos.
La luz que ilumina nuestras sombras es un niño que se deja tocar, al que nadie tiene miedo, su presencia entre nosotros no ha sido ni con truenos, ni con fuerza, tampoco con gloria, sino sencillamente un niño. Sólo un Dios que ama de verdad puede hacerse tan pequeño que le es fácil entrar en nuestra historia humana y en nuestra historia concreta y escoge un lugar para nacer donde nadie pueda quedar fuera de su abrazo y ternura.
No hay rincón humano donde Dios no pueda nacer, ni oscuridad donde su luz no pueda entrar.
Dios entra en nuestra fragilidad humana y ese niño recién nacido implica cercanía de Dios, vulnerabilidad divina asumida. El transformó su humanidad en misión.
Abramos nuestros ojos y sepamos mirar, para descubrir dónde Dios está naciendo otra vez en nuestro mundo, calentando nuestros fríos, nuestra frialdad
Mirar el Belén y descubrir a Dios hecho niño es el mayor escándalo y también la mayor promesa.
Nosotros por gracia, somos tierra ofrecida. Preparemos nuestro corazón, hagamos un hueco, dejémonos poblar de su luz y como María digamos “ aquí estoy para que nazcas”
Que nuestros Belenes sean un recordatorio de esa presencia divina encarnada.
FELIZ NAVIDAD
Sr. Trinidad Parra
« Dieu continue de chercher des entrailles où s’incarner,
du silence où se faire Parole. »
Le mystère de Dieu, qui se fait enfant par amour, est insondable, trop grand pour que nous puissions le saisir pleinement et nous laisser transformer par lui.
La liturgie de ce jour élargit la tente de notre cœur :
« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière… »
Ces paroles pleines d’espérance ne relèvent pas du passé, mais du présent. Le peuple a vu…
Et pourtant, nos aveuglements nous font parfois avancer à tâtons, provoquant en nous une contradiction : nous sommes en relation avec le Dieu de la vie, nous l’aimons, nous la promouvons, mais le fait de marcher « à tâtons » enlève, en nous et chez les autres, l’élan pour la faire grandir.
Le concert de Dieu, son harmonie, sa paix, sont constants ; ses manifestations sont présentes à toute heure. Si nous ne les voyons pas, c’est sans doute parce que nous ne sommes pas accordés à la bonne fréquence — et alors, forcément, nous ne les reconnaissons pas.
La lumière qui éclaire nos ombres est un enfant qui se laisse toucher, un enfant que personne ne craint. Sa présence parmi nous ne s’est pas imposée par le tonnerre, ni par la force, ni par la gloire, mais tout simplement par un enfant.
Seul un Dieu qui aime vraiment peut se faire si petit qu’il lui devient facile d’entrer dans notre histoire humaine, dans notre histoire concrète. Il choisit un lieu pour naître où personne ne puisse être exclu de son étreinte et de sa tendresse.
Il n’y a aucun recoin humain où Dieu ne puisse naître, ni aucune obscurité où sa lumière ne puisse entrer.
Dieu entre dans notre fragilité humaine, et cet enfant nouveau-né signifie la proximité de Dieu, la vulnérabilité divine assumée. Il a fait de son humanité une mission.
Ouvrons les yeux et apprenons à regarder, pour découvrir où Dieu est en train de naître à nouveau dans notre monde, réchauffant nos froids, nos froideurs.
Regarder la crèche et découvrir Dieu fait enfant est à la fois le plus grand scandale et la plus grande promesse.
Par grâce, nous sommes une terre offerte. Préparons notre cœur, faisons de la place, laissons-nous habiter par sa lumière et, comme Marie, disons :
« Me voici, pour que tu naisses. »
Que nos crèches soient un rappel de cette présence divine incarnée.
JOYEUX NOËL
Sr. Trinidad Parra