Les noces du Fils
admin39112020-10-15T11:25:17+02:00« En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux prêtres et aux pharisiens et il leur dit en parabole : le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils… » Que ce soit un roi ou un frère de famille de condition modeste, prépare le mariage de son fils requiert nombres occupations : choix des invités, invitations à envoyer et tout cela, nous l’imaginons dans un climat de joie ! il faut que la fête soit belle ! Mais subitement le tableau change : les personnes invitées ne tiennent pas compte de l’appel, les unes et les autres vont [...]
Un moment de vérité
admin39112020-11-09T11:09:29+01:00« Je me suis décidée à écrire non pour enfoncer le glaive plus avant dans l'Église, mais pour proposer des voies afin de sortir de ce désastre. » Soeur Véronique Margron est une voix catholique qui compte et une responsable reconnue de l'institution ecclésiale. Cette appartenance la rend peut-être plus radicale encore dans sa critique d'un système qui a permis tant d'abus sexuels, et qui en a organisé l'impunité. Véronique Margron a été amenée depuis des décennies à recevoir et écouter des victimes d'abus de toutes sortes, et cette expérience donne à son propos une densité humaine unique. De plus, s'engageant [...]
Plantons la vigne
admin39112020-10-15T11:24:15+02:00Parmi les images des paraboles utilisées par Jésus, la vigne est une de ses préférées. Ce dimanche, une fois de plus et dès le premier texte, il est question de vignerons, de maitre du domaine… Il est vrai que, de Noé à Isaïe, la vigne tient une place de choix dans l’économie et dans la spiritualité de la Palestine ancienne. Son abondance est bénédiction divine et son vin a saveur d’éternité. Mais la qualité de son fruit se mesure à la fidélité que l’homme y aura engagée. Pour la troisième fois, Matthieu prend cette image pour réaffirmer qu’Israël, « la vigne [...]
Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi
admin39112020-10-15T11:59:25+02:00L’évangile de Matthieu au chapitre 20 parle de salaire et de bonté. Mais il défait nos modèles et nous place dans un monde où l’on ne mesure pas, où l’on ne pèse pas, où l’on ne calcule pas. Le maître de la vigne a choisi de donner un denier à ceux qui travailleraient pour lui. Les premiers commencent tôt, d’autres arrivent en cours de route, et les ouvriers de la dernière heure, que le maître embauchent pourtant, sont tous payés de la même façon, un denier. Il est bien précisé qu’ils ne sont pas faignants, mais bien chômeurs, et que « personne [...]