Réflexion contre la traite des êtres humains
Ambassadeurs de l’espoir Ensemble contre la traite des êtres humains
Veillée de prière le 12 février – Paroisse Notre-Dame des Douleurs

La Communauté de Madrid participe activement à la veillée, l’appel a reçu un très bon écho de la part de différentes congrégations religieuses, d’instituts séculiers et de laïcs engagés dans le domaine.

QUELQUES FAITS SUR LA TRAITE : Le nombre de personnes identifiées comme victimes de la traite dans le monde a augmenté de 25 % dans les années qui ont suivi la pandémie.

Pour chaque victime identifiée de la traite des personnes, on estime qu’il y a 20 autres victimes non identifiées.

La moitié des victimes de la traite ont moins de 18 ans.

Deux victimes sur trois sont des femmes et des filles, la plupart victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle.

Les autres objectifs de la traite sont l’exploitation par le travail, le travail forcé, l’obtention d’organes, la mendicité, la criminalité forcée, le mariage forcé.

La pauvreté, les conflits et les migrations rendent davantage de personnes vulnérables à l’exploitation

L’année jubilaire en Espagne et la traite des êtres humains ….. Elle nous invite à ouvrir nos yeux et nos cœurs à cette réalité. Bien qu’invisible pour beaucoup, il est présent dans nos rues et nos villes et touche les hommes, les femmes et les enfants. Ce jubilé, centré sur la liberté et l’espérance, nous invite à agir en nous inspirant des jubilés bibliques qui ont libéré les esclaves. Le Pape et les évêques nous appellent à redonner espoir aux victimes de la traite et à construire une société plus juste.

UNE VEILLÉE DE PRIÈRE FRATERNELLE ET MISSIONNAIRE, les textes ou les histoires que l’UISG nous a fournis pour la prière pour tous les continents ont été reflétés.

Nous partageons cette réflexion à l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars.

Tout le monde est invité à participer, sans distinction d’âge, de religion ou d’idéologie, en contribuant par de petits gestes : en aidant, en accompagnant et en sensibilisant. La traite ne connaît pas de frontières culturelles ou religieuses, et notre réponse doit être inclusive et solidaire. Au moment d’ouvrir nos yeux, nos cœurs et nos mains pour nous impliquer et transformer des vies.

Avec la chorale, nous louons et prions tous d’une seule voix.

À la fin, nous nous sommes tous approchés de l’autel avec un engagement et une bougie allumée.

Nous prions la PRIÈRE À SAINTE
JOSEFINA BAKITA

L’engagement : le personnel diocésain, paroissial, communautaire
et au niveau provincial, nous sommes dedans

Journée de la femme date 8 mars 2025 célébration mondiale

      Photo : ISTOCK : « BROKEN DREAMS » les traces que le système de violence dans lequel nous vivons au niveau mondial et local laisse dans chaque personne qui compose l’humanité. Chacun de nous, avec sa propre particularité, fait partie de cette humanité qui semblait avoir « appris de tant de guerres et d’échecs et qui avançait lentement vers diverses formes d’intégration. L’histoire, cependant, montre des signes de régression. (FT 10:11)

Photo : Laura Navarro

D’ici là, nous trouverons sûrement une diversité d’articles, de réflexions sur les femmes autonomes, et mon désir est de vous atteindre, en partageant une situation de la réalité de l’Espagne, qui me laisse absolument perplexe et choquée par ce que cela signifie, l’alarme de l’augmentation du nombre de femmes tuées par la violence sexiste en décembre, pour cette raison les mesures de protection ont explosé, Et jusqu’à présent ce mois-ci, nous avons 10 femmes assassinées par leurs partenaires, en 2022, nous en avons 48 ; et un total de 31 161 femmes sont dans le système VioGen (violence sexiste), dont 17 sont à risque extrême et 706 à haut risque avec des mesures de protection renforcées.

La question qui devrait se poser est la suivante : qu’est-ce que nous faisons pour rendre cette situation répétitive et pas seulement en Espagne : qu’est-ce que nous faisons bien et qu’est-ce que nous faisons mal ? De nombreuses mobilisations pour condamner les meurtres, des rassemblements pour dénoncer, avec le cri des pauvres, le cri de la terre et le cri des femmes et des slogans tels que « Assez de violence patriarcale, « Nous nous voulons les uns les autres en vie », « Pas une de moins », « Plus de femmes assassinées », « Elles ne sont pas folles, ce sont des assassines » ; ces femmes ont besoin d’un logement, d’un emploi, de garanties de sécurité et de la possibilité de rester dans leur environnement, toute la société doit être impliquée, il y a une demande juste que les institutions allouent des ressources pour atténuer cette situation criante.

Les écarts d’inégalité sont devenus la plus grande menace et le plus grand défi au niveau mondial, allons-y avec une autre question : Que faire contre cette inégalité ? lutter pour la dignité et promouvoir un monde où les femmes et les hommes ont la même valeur et où personne n’est laissé pour compte. La lutte contre les inégalités n’est possible que si l’on est convaincu que l’avenir des inégalités n’est pas l’affaire des autres, mais dépend de chacun d’entre nous.

Notre mission est d’être, de marcher, d’écouter là où crie la vie des femmes, d’accueillir cette réalité, de nous engager dans des projets dignes, libérateurs et même en danger, de dénoncer avec audace, comme le disait Marie Poussepin, toute injustice contre la vie. Que fait Jésus dans tant de rencontres avec les femmes ? Elle s’approche et aime et de cet amour les gestes sont de libération, de reprise, de dignité, elle fait d’elle un sujet.

Les femmes ont cette capacité de donner la vie, d’écouter, d’espérer, d’accueillir, de recevoir, elles revendiquent leur place, leur place et c’est ce que nous faisons, construisant ce monde meilleur où nous avons tous la possibilité de réaliser notre charisme, de le déployer, de le partager, nous acquérons de plus en plus de conscience humaine, nous avons besoin de participation pour être reconnues dans tous les domaines. Mais ce n’est pas une tâche facile, invitons-nous à unir nos forces, n’oublions pas qu’il y a des changements notables, mais que les frontières subsistent aussi et qu’il n’y en a pas peu.

La vulnérabilité des femmes doit être entrevue à partir du regard avec des yeux très humains, il y a de grandes capacités, d’accompagner et de permettre à ce potentiel qui existe de se démarquer, à l’intérieur de chaque femme où cette dignité apparaît. Le pape François dit : « Que les femmes doivent chercher leur place spécifique, qui n’est pas simplement fonctionnelle » le rôle des femmes ne s’épuise pas dans la fonction, il va plus loin. La vie résiste dans la femme infatigable, à la recherche d’un travail, d’un ménage, d’une garde d’enfants, et en même temps d’emplois non reconnus et donc le revenu est insuffisant pour s’occuper de la vie familiale, exigeant également qu’ils soient traités comme des personnes, ils s’organisent et se mobilisent pour revendiquer des droits et pouvoir avoir accès à une vie dans des conditions.

Et comment ne pas exprimer quelques mots sur ce temps de synodalité, l’Église a un visage de femme, regardez votre paroisse, regardez les différents groupes et leur dévouement, ils sont la majorité, nous devons rendre visible tout leur travail intense, au sein de l’Église, qui implique l’intégration et la participation des femmes dans les espaces de discernement et plus encore dans la prise de décision. La convocation du Synode est vraiment passionnante parce qu’elle implique tout le peuple de DIEU, et il est possible qu’il récupère tant de richesses accumulées et cachées par ce manque de participation, nous devons faire des efforts pour changer notre mentalité, pour nous dépouiller de ce sens de l’uniformité parce que dans la synodalité, nous devons aller ensemble mais avec un sens de l’humilité et de la compréhension.

Il nous reste ce grand défi pour toutes les femmes, pour légitimer la participation, nous ne pouvons pas arrêter le travail et la lutte pour la justice de genre.

Marta Elena Vélez, op
Notes : Journal 20 ̈ première page
Église vivante, 289- 2022 ; Page 19 (en anglais)
Vie religieuse, 10, 2022 Constitutions IP PAGE 18

Groupes de travail sur la question des femmes.