Véronique Margron choisit dans ces pages de redonner toute sa dimension à la douceur et de considérer ce qui, de nos vies affectives, peut être revigoré à cette source. Qu’il s’agisse de la douceur du repos qui suit la Création du monde ou de la douceur de l’aurore de Pâques à la faveur de laquelle les femmes découvrent le tombeau vide du Christ, la douceur parcourt le récit biblique. Ces textes n’ouvrent-ils pas la voie à chacun pour vivre une relation d’amour et de joie toujours renouvelés ?

Véronique Margron se livre également dans ces pages incisives et douces sur ce qui constitue le cœur de sa foi et sur ses convictions de théologienne : « mon métier a ceci de magnifique qu’il me convie à l’art théologique à travers une splendide méditation, celle du voyage incessant entre le visage de Dieu et les visages et situations des hommes, entre le récit biblique et les récits de nos contemporains. » Penser un christianisme incarné, vivant et pleinement nourri par l’amour, tel est le magnifique credo que livre cet ouvrage.

 

Trois parties majeures dans cet ouvrage :

  • Son expérience personnelle et d’accompagnante : Quelle expérience humaine l’autorise à prendre la parole sur ces questions ?
  • Les enjeux de l’éthique : condition de notre humanité, elle donne le goût du bonheur ou de la joie possible après la détresse et aide à vivre avec plus de justesse.
  • Analyse de quatre grands passages bibliques (voir annexe) comme éclairages des questions contemporaines.