Comme le dit l’épître aux Philippiens 4, 4-5 : « Soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je le redis : soyez dans la joie. Le Seigneur est proche ».
Le prophète Sophonie appelle à une joie extérieure, exubérante. Que cette joie intérieure déborde. Le Saint d’Israël est au milieu de toi.
Mais pourquoi vous inquiétez, le Seigneur est là. Faites connaître à Dieu vos demandes ? La Paix de Dieu gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.
Vaste programme. Mais une question : pourquoi la plupart des personnes respirent plus la tristesse que la joie ? Pourquoi regarde-t-elle par le mauvais bout de la lunette ? Le Seigneur nous donne tout et cette joie que le Seigneur dépose en nous est communicative. Souvent à la sortie de la messe, alors que nous venons de célébrer le Christ Ressuscité, nous ne transpirons pas la joie. Surprenant, non. C’est un constat très courant. L’évangile selon Luc nous donne des exemples : partage tes vêtements avec celui qui n’en a pas, de même pour la nourriture. Quant aux publicains qui avaient une mauvaise réputation du fait de son métier, Jean Baptiste lui demande d’être honnête. « N’exigez rien de plus que ce qui est fixé ». De même pour les soldats : pas de violence, pas de fausses accusations. Contentez-vous de votre solde.
Tout ce qui est dit dans cet évangile, chacun de nous pourrait s’y inscrire, y adhérer. Ce n’est pas compliqué et cependant, que faisons-nous pour que mon frère, ma sœur soit heureux sans chercher des choses compliquées à réaliser. Non, seulement être juste, honnête et se contenter de ce que nous avons. Pas simple, n’est ce pas.
Mais Jean Baptiste nous annonce la venue de Celui qui est plus fort que lui. « Il vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. C’est cette Bonne Nouvelle attendue depuis des temps qui arrive encore aujourd’hui. Il vient nous montrer un chemin par amour pour nous.
Jean Baptiste demande une vraie conversion, d’avoir un comportement en accord avec ce que les personnes souhaitent au fond d’elles-mêmes.
Mais que faire ?
La réponse porte sur le comportement social de l’être humain et n’impose ni sacrifice pour les péchés, ni pratique ascétique. Il demande juste d’assister le nécessiteux, d’être honnête et équitable dans l’exercice de sa profession, de son métier. Rien de plus simple.
En ce troisième dimanche de l’Avent, que notre sourire aide chacun à dépasser ses soucis et à répandre un geste de fraternité, de soutien à ceux que nous croisons au quotidien.
Un sourire ne coûte pas cher, cela relève de la gratuité et peut rapporter le royaume.
Alors SOYEZ DANS LA JOIE
Sœur Corine Haramant